Interview d’Abel Quentin

Dimanche 14 novembre 2021

Vous n’avez jamais lu les poèmes de Robert Willow ? Vous n’avez pas suivi les cours de Jean Roscoff à l’Université Paris VIII (même avant sa descente aux enfers médiatique ?). Rien d’étonnant, ce sont les personnages du dernier roman d’Abel Quentin, aux éditions de l’Observatoire : Le Voyant d’Etampes. Et le nom de la maison d’édition, L’Observatoire, correspond parfaitement au projet littéraire d’Abel Quentin, qui se réclame du courant néo-réaliste en littérature : il observe la société contemporaine et en a tiré une intrigue pleine de rebondissements.

Le Comité de rédaction a posé ses questions à l’auteur : Chad (Lycée Pierre Mendès-France, Rennes) et Charlotte (Lycée Ernest Renan, Saint-Brieuc) sont les reporters de cette rencontre.

Eléa (Lycée E. Renan, St Brieuc)

Chad - 1re partie (4’38)

1) D’où vous est venue l’idée d’écrire ce roman et combien de temps cela vous a-t-il pris ? ( Du début à 58’’)

2) De qui vous êtes-vous inspiré pour créer le personnage de Jean Roscoff ? Celui de Robert Willow ? (de 58’’ à 2’08)

3) Avez-vous inclus des éléments de votre vie personnelle dans le roman, pour construire l’intrigue ou les personnages ? (de 2’08 à 2’50)

4) Quelle(s) partie(s) du roman a/ont été la/les plus difficile(s) à imaginer ou à écrire ? (de 2’50 à 3’30)

5) Pourquoi avoir choisi de parler de ce sujet (racisme, cancel culture, affaires politico-médiatiques…) plutôt qu’un autre ? Cela a-t-il un rapport avec votre métier ? (de 3’30 à la fin)

Chad - 2e partie (4’42)

6) La narration se fait de plus rapide et précise au fil du livre et on se fait rapidement happer par ce crescendo. Peut-on y voir un parallèle avec une situation médiatique qui dégénère et devient incontrôlable, en particulier sur Internet ? (Du début à 57’’)

7) Dans la deuxième partie du roman, Jean Roscoff semble entamer une sorte de « descente aux enfers » médiatique, qui le fait réfléchir et se remettre en question. Etes-vous déjà passé par ce genre de phase de réflexion ? (de 57’’ à 2’)

8) Partagez-vous le même point de vue que Jean Roscoff sur cette génération marquée par les réseaux sociaux, l’omniprésence des médias et surtout la cancel culture ? (de 2’ à 3’18)

9) Quelle place la question identitaire et plus particulièrement le racisme (évoqué dans le roman) occupe-t-elle dans votre vie professionnelle ? Dans votre réflexion sur la société ? (de 3’18 à la fin)

Charlotte - 3e partie (4’19)

1) Dans votre roman, on trouve beaucoup d’italiques et on a parfois l’impression que Jeanne notamment pratique quelque chose comme une novlangue ? Est-ce l’effet que vous souhaitiez provoquer ? ( Du début à 52’’)

2) Avez-vous l’impression qu’il y a, entre autres, un problème de langue entre les deux générations qui s’entrechoquent dans le roman ? (de 52’’ à 1’38)

3) Comment vous êtes-vous informé sur les périodes que vous évoquez : l’Association Touche pas à mon pote, le fonctionnement de Paris VIII ? Comment fait-on de l’” histoire ultra contemporaine” ? (de 1’38 à 2’42)

4) Est-ce que cela vous a aidé d’être avocat, pour savoir jusqu’où vous pouviez aller, dans les analyses et les commentaires sur d’authentiques faits des cinquante dernières années ? (de 2’42 à 3’30)

5) De quel personnage finalement vous sentez-vous le plus proche, vu votre génération ? Marc, Jeanne, Roscoff… ? (de 3’30 à la fin)

Charlotte - 4e partie (3’57)

6) Que représente le personnage de Marie ? (Du début à 46’’)

7) Est-ce important, l’humour ? Avez-vous hésité par exemple entre pamphlet et satire ? Réquisitoire et burlesque ? (de 46’’ à 1’51)

8) Vous avez une activité professionnelle très prenante : comment trouvez-vous le temps et la disponibilité d’esprit pour écrire ? (de 1’51 à 2’40)

9) ATTENTION SPOILER (de 2’40 à la fin) : si vous n’avez pas encore lu le roman, mieux vaut sans doute vous arrêter là … Sinon, nous vous laissons découvrir la dernière question.