La fille qu’on appelle

Des phrases longues mais utiles avec une description jamais trop pesante ce qui permet une excellente visualisation des émotions.

Des mots et phrases tournés vers le sous-entendu, jamais de mots chocs grossiers ou inconvenants, seulement ce qu’il faut, adaptés à la force des sentiments et ressentis qui nous sont décrits.

Des personnages forts, attachants ou horripilants, une balance extrêmement bien pesée. De la justesse partout, que ce soit dans les mots ou l’ouvrage en lui-même.

Un thème intéressant mais une histoire lente, qui ne cherche pas à être dans l’action. Il nous procure l’envie de nous battre au côté du père et le courage de la jeune fille nous pousse à nous méfier des individus puissants.

Fort émotionnellement et physiquement parlant, ce roman nous donne envie de boxer. Un roman à la visée dénonciatrice, une prise de conscience et de parole sur le viol, au cœur de l’actualité. Un mot fort et percutant, mais rempli d’une force inexplicable.

Pour conclure, ce livre ne convient pas au lecteur débutant car les longues phrases ne feraient que le décourager. Pour les lecteurs aguerris, en revanche, c’est un bon livre sur l’emprise et la manipulation.

Note : 6/10

La classe de Terminale HLP du Lycée Alcide d’Orbigny