Pastiche de Grand Corps Malade pour évoquer Les Conditions idéales de Moktar Amoudi :
« Parce que c’est toi,
Moktar Amoudi,
parce que tu es là,
je n’ai plus peur d’avoir honte
en racontant des événements que j’ai pu vivre dans le passé,
en pensant systématiquement que le jugement serait présent
ou mes paroles incomprises.
Je t’ai dans la tête comme une tragédie,
alors mes envies dansent.
Dans notre histoire,
rien n’est écrit
mais tout sonne comme une évidence.
Parfois, j’ai aimé tes mots,
quand tu répétais la difficulté de vivre tous ces événements,
mais la volonté de te relever et la fierté de ton passé,
malgré ce que tu as vécu,
étaient présentes.
Et sur ce coup-là,
c’est toi,
Moktar Amoudi,
qui as trouvé le plus affreux thème,
celui de la pauvreté, de la tristesse ou de la solitude
dans le monde où tu as vécu.
Parce que tu as su décrire ce qu’un enfant peut penser d’une situation complexe à laquelle il fait face.
Parce que tu as su transmettre une certaine naïveté face à des problèmes dangereux et majeurs.
Parce qu’avant de te regarder partir,
je voudrais te remercier de nous avoir parlé de ton enfance,
que beaucoup de lecteurs ont pu vivre en silence.
Parce que c’est toi,
parce que tu es là,
je n’ai plus peur de raconter les événements que j’ai pu vivre,
sans avoir peur d’être incomprise. »
Rose T. HLP1 Lycée Renan