Travail d’écriture de la classe de première G du lycée Gaston-Crampe d’Aire-sur-l’Adour

Mardi 24 octobre 2023

Merci à la classe de première G du lycée Gaston-Crampe d’Aire-sur-l’Adour pour ses impressions de lecteurs et pour le lien de presse proposé !

Consigne : Ouvrir le roman à la première page et plonger dans la lecture …


Les amants du Lutetia d’Émilie Frèche, sélectionné par l’académie Goncourt en cette rentrée littéraire, commence par le récit d’une mort suspecte. On rencontre tout d’abord Ezra et Maud, un couple qui semble s’être suicidé, puis leur fille Éléonore, la narratrice. L’histoire commence au Lutetia hôtel, à Paris. Mes hypothèses de lecture sont que ce meurtre est un réel suicide mais qu’il faut dévoiler pourquoi. Jade Nous discernons vite l’originalité de sa plume. Grâce au titre, à l’incipit et la quatrième de couverture, nous pouvons facilement déduire que ce récit va entièrement porter sur l’histoire de ce couple et ce qui les a poussés à commettre cet acte. Lilou

Naufrage de Vincent DELECROIX, sélectionné par l’Académie GONCOURT en cette rentrée littéraire, commence par un homme qui se noie et une autre personne qui l’écoute sans lui porter secours. Le narrateur est un personnage de l’histoire, une femme dont nous ignorons le nom. L’histoire se passe en novembre 2021 au bord de la Manche. Le lecteur remarque d’emblée que cette femme s’adresse à quelqu’un. C’est un faux dialogue. Et il comprend que cette femme s’adresse à cette personne qu’elle ne veut pas sauver. Noémie Le lecteur comprend qu’il est question de migrants qui essaient de traverser la Manche. On peut imaginer d’après le titre et l’incipit qu’il va y avoir une enquête sur la noyade des migrants et sur le personnage principal, qui ne leur est pas venu en aide. Yanis

Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andréa, sélectionné par l’Académie Goncourt en cette rentrée littéraire, commence par une description. On rencontre un vieil homme mourant et les frères d’une abbaye. Le narrateur est extérieur à l’histoire. L’incipit se déroule en 1986, en Italie, on le remarque grâce au nom du padre de l’abbaye, "Vincenzo". On peut imaginer d’après l’incipit et le titre du livre que cet homme veille ou a veillé sur une femme. Jimmy

Triste Tigre de Neige Sinno, sélectionné par l’Académie Goncourt en cette rentrée littéraire, commence in medias res. On rencontre une famille recomposée mais on parlera principalement du beau-père et de la fille (qui est la narratrice interne du roman). L’histoire se passe dans les années 70-80, lorsque la narratrice a 13-14 ans. Le lecteur remarque d’emblée que le roman est divisé en plusieurs « parties » et que chaque paragraphe a un nom différent (« Le portrait », « Bizarre », etc.). Et il comprend qu’il est question de plusieurs étapes de l’adolescence de cette jeune fille, revenant toujours sur le même sujet : les abus commis par son beau-père. Clarisse Le titre Triste Tigre pourrait faire penser que cela parle d’animaux mais pas du tout. L’histoire de Neige Sinno est vraiment passionnante et intéressante. Johann et sa secrétaire

Triste Tigre commence de manière brusque, par un portrait intitulé « Portrait de mon violeur ». L’histoire se passe en France, à la fin du XXe siècle. Ce livre est un témoignage, une histoire vraie. Maxime

Une façon d’aimer de Dominique Barbéris, sélectionné par l’Académie Goncourt en cette rentrée littéraire, commence par une description. On rencontre Madeleine qui est la tante mais également le personnage principal, ensuite on rencontre Sophie sa fille, mais également Guy qui est l’oncle. On rencontre aussi la sœur de Madeleine ainsi que sa mère et sa nièce. La narratrice de l’histoire est la nièce de Madeleine. La narratrice raconte dans le présent l’histoire passée de sa tante en 1958 à Douala. Justine On commence par un incipit in medias res, c’est à dire qu’on rencontre la mère de Madeleine et elle-même qui racontent, se remémorent une histoire à partie de la photo qu’elles ont retrouvée. Théa

Sarah, Susanne et l’écrivain de Eric Reinhart sélectionné par l’Académie Goncourt en cette rentrée littéraire commence progressivement. On y rencontre Sarah et l’écrivain qui est aussi le narrateur de cette histoire se passant à Dijon. Le lecteur remarque d’emblée qu’il va devoir suivre deux histoires en même temps et il comprend qu’il est question de l’histoire que l’auteur voudrait écrire. On peut imaginer d’après le livre et l’incipit que l’auteur raconte l’histoire de Susanne qui est la protagoniste du roman à Sarah qui est la femme à qui l’écrivain raconte l’histoire. Baptiste Cela reste à confirmer car nous ne savons réellement pas qui est cette femme, si sa vie sera facile ou semée d’embûches. Seul le livre nous le dira. Emma DC

Le Grand feu de Léonor de Récondo, sélectionné par l’Académie Goncourt en cette rentrée littéraire, commence par les portraits de Francesca, Bianca et Giacomo. Le narrateur est externe à l’histoire qui se passe à Venise au XVIIIe siècle. Le lecteur comprend, d’après l’incipit, que l’histoire va porter sur Ilaria qui vient de naître. Pablo et Charlotte

L’Echiquier de Jean-Philippe Toussaint, sélectionné par l’Académie Goncourt en cette rentrée littéraire commence par une description. On rencontre le narrateur : Jean-Philippe Toussaint lui-même, c’est donc un récit autobiographique. L’histoire se passe en 2020, durant la période de confinement due au COVID 19. Le personnage se trouve ainsi à Bruxelles, la ville où il a passé ces dernières années. Le lecteur remarque d’emblée que l’œuvre est composée de paragraphes de différentes tailles et numérotés de 1 à 64, comme le nombre de cases composant un échiquier, ce qui rappelle le titre du livre et il comprend que le narrateur va évoquer sa passion pour les échecs, ce qui sera confirmé par la suite. Cependant, l’incipit nous fait imaginer qu’au-delà de sa passion pour ce jeu, Jean-Philippe Toussaint pourrait évoquer son ressenti, ses doutes ou même ses désirs dans une période « bizarre », de guerre et de pandémie du coronavirus, décrire sa vie dans un moment où elle est mise en pause. Manon et Lucie

Humus de Gaspard Koenig, sélectionné par l’Académie Goncourt en cette rentrée littéraire, commence par la description du nouveau campus « AgroParisTech », récemment déménagé. On y rencontre Arthur, jeune étudiant, déçu de ce déplacement. Le narrateur externe nous permet d’en savoir plus sur les sentiments de chacun. L’histoire se passe à notre époque, à Paris, à Orsay sur le campus … Le lecteur peut alors remarquer les différents sigles ou mots scientifiques pointus, et comprend qu’on parle d’agriculture, d’environnement et … de vers de terre ! On peut imaginer d’après le premier chapitre qu’Arthur et son nouvel ami Kevin (« sans accent sur le e ») vont essayer de mettre en œuvre le projet de leur maître de conférences. Ce dernier aspire à sauver le monde de la catastrophe climatique grâce aux lombriciens. Killian

Suite inoubliable de Akira Mizubayashi, sélectionné par l’Académie Goncourt en cette rentrée littéraire, commence par un prologue qui nous raconte directement une histoire. On rencontre Hortense Schmidt et Ken Mizutani. Le narrateur est le personnage principal. L’histoire se passe durant la Seconde Guerre Mondiale à Tokyo. Emma C. Il est question de guerre et d’amour. On peut imaginer d’après l’incipit que nous allons suivre la vie de Ken et Hortense pendant la guerre, voir si leur histoire d’amour va perdurer et si Ken pourra continuer sa carrière de violoniste. Brandon

Que notre joie demeure de Kevin Lambert, sélectionné par l’Académie Goncourt en cette rentrée littéraire, commence par la description d’un lieu de l’histoire. On rencontre Céline, le personnage principal, qui est une femme riche dont on apprendra plus tard qu’elle est architecte. Le narrateur est externe à la scène. L’histoire se passe dans un appartement luxueux à Montréal. Léa

La propagandiste de Cécile Desprairies, sélectionné par l’Académie Goncourt en cette rentrée littéraire, commence progressivement. On rencontre une mère avec son enfant et la tante de ce dernier. Le narrateur est interne. L’histoire se passe dans le Paris des Trente Glorieuses, au milieu des années 60. Le lecteur remarque d’emblée que le narrateur ne se présentera pas, que cela arrivera au fil de la lecture. On peut imaginer d’après le titre qu’il va s’agir d’une propagandiste avec des histoires de famille. Maïlys

TOUS Et n’oubliez pas : pas un jour, sans page !

ARTICLE DE PRESSE A CONSULTER : https://www.sudouest.fr/culture/prix-litteraires-les-lyceens-de-gaston-crampe-dans-la-cour-des-grands-du-goncourt-17135156.php

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