Dans un monde ne souriant plus, irréel
Même les éclats de rire sont artificiels.
Dans ce monde fantôme où le ciel n’est plus bleu,
La couleur s’enfuit de l’autre côté du jeu.
Les lumières n’éclairent que nos anti-moi,
Et la vérité n’est que dérision pour moi.
Bientôt cet anti-moi me rendra anti-vrai.
Et désormais le faux sera réalité.
Perdus entre grands frissons et sincérité ;
On se sait aimés mais personne ne le sait.
On se croit maîtres de notre propre destin,
Mais pourtant nous n’avons aucune carte en main.