Levés avant l’aube, acheminés dans tout le bruit des moteurs pour un trajet malheureux de trois heures, nous avons couru au cœur de Paris tels des enfants perdus dans un musée du XXI^e siècle pour nous rendre au Cabaret Sauvage, le bastion des lecteurs du Goncourt des lycéens.

Les 14 classes installées en îlots forment un seul archipel à la recherche d’une compréhension meilleure. Tels des guerriers de la vie, les auteurs partagent avec nous de bien belles choses. Le mystère des houris souffle sur les illustrations qui agissent comme un ressac sur certains auteurs. Aucun regret, que du respect, quelle journée !