Le travail d’Abbygaelle Jolivet du lycée Sainte-Thérèse de Quimper est inspiré d’Houris de Kamel Daoud.
"À travers cette création j’ai décidé de représenter Aube avec une croix à la place de sa bouche pour symboliser son mutisme et j’y ai ajouté une cicatrice, dans son cou, qui est celle qu’elle a dans le roman suite à une tentative d’égorgement.
Ensuite, je l’ai représentée enceinte car elle l’est tout au long du récit, mais sur son ventre j’ai collé une lumière qui est le début d’une guirlande lumineuse, car Aube énonce qu’elle a retrouvé sa voix à travers sa fille. J’ai ajouté un coin d’eau parce que dans le livre le personnage principal vit à côté de la mer. Puis, j’ai inséré un bout de bois avec le symbole du féminisme car elle défie l’homme qui a une idée sexiste des femmes en Algérie.
Pour finir, j’ai décidé de mettre le tout dans une cloche transparente car la transparence démontre la divination de son histoire grâce à ses cicatrices physiques, sans pour autant qu’elle la raconte, elle se renferme sur son histoire."
Le travail de Charles Bourbigot en seconde au lycée Sainte-Thérèse est une composition musicale inspirée des Guerriers de l’hiver d’Olivier Norek.
« J’ai voulu créer une atmosphère mélancolique avec le choix d’instruments comme le violon et le piano. Pour appuyer encore cet effet, la voix d’une femme correspondait totalement. »