Le roman de T. Viel : un regard sur la société contemporaine

Critique de « La fille qu’on appelle »
Vendredi 17 décembre 2021

Pauline, élève de TD au Lycée Notre-Dame des Minimes de Lyon (69, Rhône) propose une critique du dernier roman de Tanguy Viel, La fille qu’on appelle :

Une critique intéressante de notre société actuelle :

L’auteur

Le roman La fille qu’on appelle de Tanguy Viel est paru le 2 septembre 2021 aux Editions de Minuit. Tanguy Viel est un écrivain français né en 1973 à Brest. Il vit successivement à Bourges, Tours, Nantes et finit par s’installer près d’Orléans. Il a reçu le prix Fénéon pour son roman L’Absolue Perfection du crime, et le Prix François-Mauriac de la Région Aquitaine pour Article 353 du Code pénal.

L’intrigue

L’histoire du roman expose le retour de Laura, fille du célèbre boxeur et chauffeur du maire de la ville, Max le Corre. Laura va alors demander, sur les conseils de son père, de l’aide au maire, Quentin Le Bars, afin de trouver un logement. Mais cela ne va pas se passer comme prévu. L’histoire est emplie de suspense, d’action et est pleine de rebondissements. De plus, ce roman aborde différents thèmes tels que le harcèlement, la boxe, la manipulation ou encore la politique.

L’avis personnel

J’ai beaucoup apprécié cette œuvre à la fois intéressante et émouvante. En revanche, son démarrage est un peu tardif et le cadre spatio-temporel ainsi que la présentation des personnages sont confus, et trop longs à se mettre en place. Les protagonistes sont attachants et bien développés. Néanmoins, le passage des présentations d’un personnage à un autre est assez désordonné. En effet, il y a différentes histoires liées aux différents protagonistes, qui s’entremêlent sans vraiment de lien.

Pour ce qui est du style de l’auteur, ce dernier accorde une grande importance à la description des lieux, des actions et des personnages.

Enfin, par le biais de ce roman, Tanguy Viel dresse une critique de la société. Effectivement, le personnage principal, Laura, est présenté comme une jeune femme vulnérable et sous l’emprise de personnes ayant une grande influence. Ainsi, ceux-ci en profitent pour la manipuler. C’est cette critique que l’auteur effectue dans ce roman : il dénonce les actions frauduleuses de ces personnalités publiques, qui ne subissent jamais les conséquences de leurs actes.

En résumé, je pense que cette œuvre est un bon livre qui donne une image assez réelle de notre société actuelle. Néanmoins, il faut tout de même nuancer son jugement face à ce livre qui dresse un réquisitoire sur l’abus du pouvoir des personnalités publiques et qui dénonce trop de stéréotypes.