Deux critiques sur La Carte postale

Que dirait le roman d’A. Berest pour se présenter lui-même ?
Lundi 25 octobre 2021

Deux élèves du Lycée Simone Veil de Liffré (Ille-et-Vilaine, 35) ont imaginé ce que dirait le roman La Carte postale pour se présenter lui-même.

Bonjour ! Moi je suis La Carte Postale ! J’ai été écrit par Anne Berest. Comment me décrirais-je…Pour commencer, je dirais que je suis tirée d’une histoire vraie, j’aime beaucoup d’ailleurs ce genre de roman, je les trouve passionnants. La mère de ma créatrice, Lélia, a reçu une carte postale en 2003, où étaient inscrits les noms suivants : Ephraïm, Emma (prénoms de ses grands parents) ainsi que Noémie, Jacques (sa tante et son oncle). Ils sont tous morts dans un camp de concentration à Auschwitz. Je vous raconte donc l’histoire d’une famille juive, les Rabinovitch, vivant en Russie, s’y sentant de moins en moins en sécurité et souhaitant fuir le pays. Ils partent donc en Lettonie, puis en Palestine et s’arrêteront à Paris lors de la guerre. Je suis donc la reconstitution de leur périple. Ma romancière, Anne Berest a enquêté sur cette carte qu’elle avait trouvée dans le passé et a voulu découvrir la vérité qu’elle dissimulait. Je suis certes un peu épais ou enveloppé, mais plutôt facile à lire, rassurez-vous. Je suis prenant du début à la fin, je vous emporte et vous embarque dans un périple haletant qui fera que vous voudrez continuer de me lire sans fin mais, attention, il faut être bien réveillé et bien concentré pour tout comprendre ! Prenez moi, installez vous confortablement et commencez donc à me lire ! Texte de Juliette

Salut ! Je me présente, je m’appelle « La carte postale », je suis un très gros livre. Je suis tout en blanc et j’ai un bandeau bleu sur lequel est dessinée une carte postale. Mon bandeau est un peu dérangeant pendant ma lecture mais si tu veux l’enlever tu le peux ! Il fera d’ailleurs un très bon marque-pages ! Bon, je sais que j’ai l’air un peu fade sans ce bandeau, mais l’apparence est trompeuse car je m’exprime merveilleusement bien. Je suis aussi très facile à lire du point de vue du style et de ma typographie, ce qui est un net avantage au vu de ma taille. Certaines fois, il faudra que tu regardes sur internet pour avoir la signification de quelques mots qui sont en langue étrangère mais cela n’empêche en rien de comprendre mon histoire. En parlant d’histoire, je ne te l’ai pas dit mais elle est tirée d’une histoire vraie, elle rend mes personnages plus attachants car on se met à leur place et on éprouve plus de compassion pour eux. Pour tout te dire, eux, ils ne se sentent jamais à leur place quel que soit l’endroit où ils vont. Et lorsqu’ils se sentent enfin chez eux, mes personnages sont toujours rejetés de la société. Mais mon histoire n’est pas triste seulement, elle nous dépeint aussi le parcours de vie de mes personnages, les souvenirs qu’ils partagent. Aussi, j’ai un petit conseil pour toi : au début de la lecture, fais-toi une petite fiche pour retenir les noms des personnages car ils sont parfois écrits en plusieurs langues ! Merci et à bientôt j’espère ! Texte de Maylis