2 avis sur « L’enfant céleste »

Vendredi 13 novembre 2020

Lora et Héléna, toutes deux du lycée Georges Brassens de Neufchâtel-en-Bray, nous donnent leur avis sur le roman de Maud Simmonot.

Lora

Maud Simonnot, éditrice et écrivaine française, nous plonge dans un cocon familial lors de la lecture de son roman L’enfant céleste. Célian, enfant « différent » et mal intégré dans sa classe et sa mère Mary, en pleine peine d’amour, quittent Paris et tous leurs soucis pour se réfugier sur l’île de Ven. Leur voyage est rempli de surprises, sur cette île où les gens « ont le regard constamment tourné vers l’horizon ». Ils ont la chance de faire la rencontre de merveilleuses personnes comme Solveig, Des Esseintes ou encore Björn qui ne leur apportent que du baume au cœur ! Cette exploration leur permet aussi de se rapprocher de leur astronome préféré, Tycho Brahe, qui a vécu sur cette île majestueuse.

Cet ouvrage nous instruit, avec ses nombreuses références à Shakespeare et Tycho Brahe.Tout lecteur devrait s’estimer chanceux de pouvoir pénétrer cet univers apaisant et ludique, avec de nombreuses aventures. Plongés dans la lecture du livre, nous pouvons nous sentir « seuls au monde, entourés d’un calme absolu en dehors du fracas monotone des vagues ». Entourés de la faune et la flore, de coquillages, de falaises ocre, de pentes herbeuses et d’étoiles, il nous est très facile de nous attacher aux personnages, de compatir à leur malheur et de vouloir nous faufiler entre les pages du livre pour les accompagner dans leurs péripéties. Dans cette maison de bois entre mer et forêt, nous pouvons ne souhaiter que du bonheur à ce magnifique duo inséparable.

Hélèna

Maud Simonnot écrit L’histoirE d’une mère, Mary, et son fils, Célian, qui, après un divorce, décide de partir sur uNe île où se trouve un observatoire imaginé par un astronome, Tycho Brahe. Entouré de Forêts et de rivages ce duo va s’épanouir dAns cet environnement et oublier un peu plus chaque jour ses blessures.

Ce roman N’est pas Très long mais, il l’est assez pour nous touCher, avec l’histoire de cette petite famille. Dans ce livre, on s’attache autant à la mère qui sort juste de son divorce et qui en souffre jusqu’à se dire elle-même qu’elle commence à tomber en dEpression, c’est donc pour ceLa qu’elle décide de partir sur une îlE pendant quelques mois. A travers le roman on peut ressentir la tristesse de cette femme mais auSsi l’amour intense pour son fils. On s’attache aussi beaucoup à Célian qui est un enfant qui ne s’épanouit pas vraiment à l’école, il bouge énormémenT et n’est pas concentré, sa maitressE dit même que c’est un touriste. On ne peut pas dire qu’il souffre d’hyperactivité, car en dehors de l’école, il est calme, il est passionné par les étoiles comme sa mère ainsi que par la nature, il est très observateur. Personnellement je pense qu’il a une forme d’hypersensibilité, il est rêveur, comme je l’ai dit avant, observateur et aussi sensible.

En lisant ce roman, je me suis un peu retrouvée dans le personnage de Célian, toujours distrait par un oiseau, un bruit, ou même un rêve. Les chapitres sont courts et faciles à lire, avec une écriture un peu enfantine mais assez mature quand Célian raconte ses journées.